« t’es prié de pas sacrifier le chat » « #jemontreostensiblementquefucklalife » (David)
Je déteste Dupré, c’est déprimant. Ils me rendent encore plus mal.
Plus on essaye de me sauver, plus j’ai envie de me tuer. On m’a dit que j’étais un château fort. je pense que c’est faux. Je n’essaie pas de ne pas dire, en vérité j’aimerais dire ce qu’il ne va pas, mais il y a tellement de chose que je ne sais pas par où commencer, du coup je réponds « ça va ».
Je vis pour avoir envie de mourir. Je me sens extrêmement mal à Dupré, d’une part parce les autres vont « trop » bien et je ne me sens pas à ma place. Quand ils rigolent ça me désespère. D’autre part, ça me demande trop d’effort dans le paraître, parce que que je n’ai pas envie de dire aux soignants que je ne vais pas bien, je ne veux pas qu’on fasse attention à moi. De toute façon ils ne me croient pas. Ils sont persuadés que je me suis shooté aux médocs parce que j’ai dormi tout le weekend. Je les déteste de vouloir que je parle, ils disent qu’ils ne pourront pas m’aider. Tant mieux, je ne veux pas d’aide. Je n’ai besoin d’aide de personne dans mon auto-destruction. Je déteste qu’on me dise que je suis trop mal pour faire quelque chose, c’est en essayant de m’aider que j’ai envie de me tuer, parce que ne je n’en vaux pas la peine.
Je suis boulimique. Ce mot est aussi répugnant que la pathologie en elle même, à l’image des flux de nourriture qui sortent aussi vite qu’ils sont entrés. C’est à la fois si simple et si dur de mourir. A chaque fois l’instinct de survie du corps reprend le dessus. J’avais imaginé mourir par arrêt cardiaque en perdant mon potassium, mais mon corps en a décidé autrement, chose incroyable, je peux vomir 5 fois par jour sans le perdre.